Les femmes atteintes d’un diabète prennent moins bien en charge leur propre santé que les hommes en raison de la pression sociale exercée sur elles, ou encore de leurs responsabilités familiales. Ces facteurs entrainent notamment des retards dans leurs consultations médicales et un suivi irrégulier de leurs traitements, aggravant ainsi les complications liées au diabète.
Le risque de développer un diabète est multiplié par 1,9 entre les hommes les plus modestes et les plus aisés, contre 3,5 chez les femmes.
Sources : The Lancet ; DREES.
Les femmes atteintes de diabète de type 2 ont 27 % de risque supplémentaire d’accident vasculaire cérébral et 44 % de risque supplémentaire de maladie coronarienne que les hommes.
Chez les hommes, un déficit en testostérone prédispose au diabète de type 2 alors qu’un excès d’androgène augmente le risque de diabète de type 2.
Source : Société Francophone du Diabète (SFD)
Lorsque l’on est atteint d’un diabète, le pourcentage de dépression est significativement plus élevé chez les femmes (28 %) que chez les hommes (18 %).
Dans le diabète de type 1, les troubles du comportement alimentaire, et plus spécifiquement la boulimie et la boulimie combinée à l’anorexie, sont plus élevés que dans les populations témoins, touchant jusqu’à 2 % des patients (contre 0,75 %). La boulimie est particulièrement plus fréquente chez les femmes atteintes d’un diabète de type 1.
Source : PubMed®